
Paru dans le Paris Normandie du 21 octobre 2008
Simon est un jeune qui aime la musique, le karaté, le cinéma, cuisiner, danser, faire des sorties… comme tous les jeunes de son âge. Mais il a aussi la particularité d'être, comme environ 50 000 personnes en France, atteint de trisomie 21. Mais le jeune homme parvient à s'intégrer dans cette société du XXIe siècle naissant.
Simon a été pris en charge en éducation précoce dès sa naissance par l'équipe pluridisciplinaire du Geist-dim (Groupement d'étude à l'insertion sociale des personnes porteuses d'une Trisomie 21 et déficients intellectuels modérés) de Cany-Barville jusqu'en 2002.
Un travail et un logement
Il a effectué sa scolarité dans le cadre d'une classe d'intégration scolaire en primaire, puis d'une section d'enseignement général adapté au collège, avant d'entrer dans une école spécialisée à l'institut médico-professionnel d'Omonville jusqu'en juillet 2008.
Après avoir suivi plusieurs stages en milieu professionnel, il a décroché un premier con- trat de six mois renouvelable, qui devrait à n'en pas douter, déboucher sur une embauche définitive.
Il effectue un temps partiel de vingt heures par semaine à la cuisine de l'école, de 11 h à 16 h les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Soutenu pour ses débuts par Christel Carpentier, adjointe au maire de Cany et Arnaud Mouillard, éducateur spécialisé du Geist, Simon prend à cœur les tâches qui lui sont dévolues. La municipalité lui a attribué un studio.
« J'ai plus d'autonomie maintenant, déclara-t-il. Et j'ai décidé de reprendre le karaté. » Reconnaissant, Simon tient « à remercier tous ceux qui m'ont aidé. »
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