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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 11:57

D'après : http://www.handicap.gouv.fr/



La loi du 11 février 2005 crée un lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées : la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Celle-ci offre, dans chaque département, un accès unifié aux droits et prestations prévus pour les personnes handicapées.


Lieu unique d’accueil, la Maison départementale des personnes handicapées « exerce une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens aux handicaps ».

La Maison départementale des personnes handicapées a 8 missions principales :

  • Elle informe et accompagne les personnes handicapées et leur famille dès l’annonce du handicap et tout au long de son évolution.
  • Elle met en place et organise l’équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne sur la base du projet de vie et propose un plan personnalisé de compensation du handicap.
  • Elle assure l’organisation de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et le suivi de la mise en œuvre de ses décisions, ainsi que la gestion du fonds départemental de compensation du handicap.
  • Elle reçoit toutes les demandes de droits ou prestations qui relèvent de la compétence de la Commission des droits et de l’autonomie.
  • Elle organise une mission de conciliation par des personnes qualifiées.
  • Elle assure le suivi de la mise en œuvre des décisions prises.
  • Elle organise des actions de coordination avec les dispositifs sanitaires et médico-sociaux et désigne en son sein un référent pour l’insertion professionnelle.
  • Elle met en place un numéro téléphonique pour les appels d’urgence et une équipe de veille pour les soins infirmiers.

Source : Ministère de la Santé et des Solidarités (08/02/2007)



Les équipes au sein de la MDPH qui regroupent les équipes des commissions précédentes (COTOREP, CDES) ainsi que celles du Site pour la Vie Autonome (SVA), se chargent de la mise en oeuvre de ces missions.
La Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), nouvelle instance en charge des décisions d’attribution des prestations et d’orientation, remplace la CDES et la COTOREP.

 

   
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 13:34

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais de pratiquer un dépistage plus précoce de la trisomie 21. L'objectif est d'augmenter l'efficacité du dépistage et diminuer les amniocentèses et le nombre d'IVG tardives. En France, environ 50.000 personnes sont touchées par la trisomie 21 appelée aussi syndrome de Down.


La trisomie 21 est la plus fréquente des anomalies chromosomiques

Elle se caractérise par la présence d'un chromosome 21 surnuméraire qui peut se traduire par des malformations anatomiques, des traits morphologiques particuliers et un retard mental plus ou moins sévère. Le dépistage prénatal a pour objectif d'évaluer le risque pour le fœtus d'être porteur de cette anomalie. Au-dessus d'un certain seuil de risque, celui-ci est confirmé ou infirmé par la réalisation d'une amniocentèse. Il revient alors aux parents de décider de poursuivre ou non la grossesse et dans la négative, de recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Autant le premier examen de dépistage est anodin puisqu'il repose sur une simple prise de sang à la recherche de marqueurs spécifiques, autant l'amniocentèse, qui repose sur une ponction de liquide amniotique, est source d'anxiété et s'accompagne d'un risque de fausse couche.

Nouvelles recommandations pour le dépistage prénatal de la trisomie 21

Afin de diminuer le nombre d'amniocentèses et d'IVG tardives, la Haute autorité de santé (HAS) recommande désormais de réaliser un dépistage néonatal plus précocement, dès le 1er trimestre (entre la 11e et la 13e semaine d'aménorrhée) à la place du 2e trimestre actuellement (entre la 15e et la 18e semaine d'aménorrhée). Elle recommande également d'utiliser, en plus de l'examen actuel qui consiste à rechercher les marqueurs sanguins maternels, une mesure de la clarté nucale lors de l'échographie du troisième mois de grossesse.
Moins d'amniocentèses avec un dépistage prénatal plus précoce

Grâce à ce dépistage précoce, il ne sera plus nécessaire de proposer d'emblée une amniocentèse aux femmes de 38 ans et plus. En effet, comme l'indique la HAS, "le dépistage prénatal permet d'obtenir, dans ces tranches d'âge, des taux de détection très élevés de la trisomie 21 tout en assurant une diminution majeure des fausses couches".

Dernier point à préciser : le dépistage du 2e trimestre n'est pas pour autant supprimé car il peut permettre une sorte de rattrapage pour les femmes qui n'auraient pas pu bénéficier du premier dépistage.


Lire le communiqué de presse de la HAS



D'après : http://www.viefemme.com/
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 11:13
Accompagner-l-enfant-trisomique.jpg
Accompagner l'enfant trisomique
de Denis Vaginay

Résumé :

La trisomie 21 est une affection familière à chacun. Elle occupe une petite place dans nos mémoires, comme ces comptines enfantines que l'on connaît sans jamais les avoir apprises. Pourtant, lorsqu'un bébé trisomique surgit dans la vie de parents bouleversés, leurs certitudes s'effondrent pour faire place à une interrogation angoissée.

La trisomie touche, elle émeut ou elle brise. elle provoque une relation particulière. La manière d'aider un trisomique dépend des caractéristiques de cette relation et du contexte culturel. Dès sa naissance, le trisomique pose radicalement la question de l'altérité à quiconque communique avec lui. Cette question, il la porte dans son corps.

Ce livre s'interroge sur les liens qui ont uni les trisomiques à leur famille et à la société au fil du temps. Il nous permet de cheminer depuis l'origine mongolienne jusqu'aux projets éducatifs cohérents.
Il cherche à dépasser les savoirs sécurisants mais souvent trompeurs pour favoriser la rencontre de chacun de nous avec un autre, un inconnu qui se trouve être trisomique. c'est dans cette rencontre rendue possible par l'abandon des idées préconçues que le sujet trisomique peut se construire et trouver son identité.

Ce livre s'adresse aux parents et aux professionnels, comme à tous ceux qui s'intéressent à la trisomie, au handicap, ou plus simplement aux questions que véhicule la différence.

Accompagner l'enfant trisomique - Denis Vaginay - Editions Chronique sociale - 2006 - ISBN : 2-85008-302-X

 

L'auteur :

Denis Vaginay
Docteur en psychologie clinique, psychanalyste, il exerce en libéral. Il travaille en institution (IME), en cabinet et comme formateur.
Il travaille depuis de nombreuses années les questions de la différence et de la sexualité.
Il a publié aux éditions Chronique Sociale : Accompagner l'enfant trisomique ; Trisomie 21, Transmission et intégration (en collaboration) ; Vivre la sexualité, Encyclopédie illustrée (avec D. Balvet pour les dessins) ; Comment élever un enfant sans se / le jeter par la fenêtre.


Lien : http://aides-techniques.handica.com/prd-handicap-livre-enfant-ado-56.12.8.0.0-1703.php

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 11:10
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L’UNAPEI propose une réédition du livret " Votre enfant est différent " qui intègre les nouveautés législatives. (à télécharger en bas)


L’annonce d’un handicap, de surcroît mental, est un choc, brutal, dont les familles ont du mal à se remettre. Puis vient le temps des questions, brouillonnes au début et à peine formulées tant les réponses peuvent être craintes. " Où m’adresser pour être conseillé ? De quelles aides puis-je bénéficier ? Qui m’aidera à accompagner mon enfant ou pour m’expliquer son handicap ? Quels sont mes droits ?... ", se demandera légitimement tout parent à un moment ou à un autre. C’est à ce moment-là qu’il appréciera d’avoir sous la main un livret qui compile toutes les informations de base.


Informations concrètes

" Votre enfant est différent ", c’est un recueil qui résume les informations essentielles pour faire ses premiers pas de parents d’enfant ayant une déficience intellectuelle. Les familles y trouvent des conseils pratiques et des explications simples dans divers domaines :  les structures existantes, les fonctions des professionnels qu’elles rencontreront, les sigles utilisés, les démarches à suivre en cas d’absence de diagnostic ou encore la vie quotidienne avec un enfant handicapé (arrivée dans la famille, rapports avec la fratrie, loisirs et vacances…). Après ces conseils, les lieux d’accueil, d’éducation et d’accompagnement sont décrits : mode de garde et d’éveil, écoles maternelles et spécialisées, soutiens éducatifs, rééducation et soins… Le livret n’en reste pas là : il décrit les démarches à suivre, les contacts à prendre pour évaluer le handicap de son enfant et choisir son orientation. Il ne fait pas l’impasse des droits, allocations et autres ressources, auxquels les familles peuvent prétendre. L’objet est donc là, un livret, réédité et actualisé, qui peut vite devenir une bible pour des parents de jeunes enfants handicapés.

Au plus près du public

" Votre enfant est différent " est proposé gratuitement par l’Union, grâce au soutien de la Mutuelle Intégrance et de la Société Générale qui en ont financé l’édition. A charge pour les associations de savoir le mettre à la disposition du public concerné. Le premier lieu à privilégier est sans nul doute les Maisons départementales des personnes handicapées (Mdph). Ces structures nouvellement créées sont souvent en mal d’informations. Mais bien d’autres professionnels, qui sont en contact avec les parents de jeunes enfants, seront preneurs d’un tel document : établissements et professionnels des secteurs médicaux et médico-sociaux (sages-femmes en maternité ou PMI, assistantes sociales, personnels de CAMSP, médecins, personnels paramédicaux…) ou encore du secteur de l’éducation (crèches et haltes-garderies, établissements spécialisés, écoles maternelles…). Informer et accompagner les familles, c’est le sacerdoce des associations de l’Unapei. À ce titre, " Votre enfant est différent " est un outil de premier choix.



Télécharger ici le livret "Votre enfant est différent"
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 08:16

Conséquences sur la vie scolaire

En général les élèves porteurs de trisomie 21 peuvent fréquenter des classes ordinaires (le plus souvent en maternelle et parfois jusqu’en CP). Les dispositifs collectifs d’intégration (CLIS en primaire ou UPI en collège et lycée professionnel) offrent des solutions mixtes. Les établissements spécialisés de type IME proposent une scolarisation.

L’importance des difficultés intellectuelles est variable, mais il existe chez l’enfant trisomique :

- une lenteur particulière à traiter une information et à produire une réponse à un stimulus, à une question, à une action. Ceci peut amener à penser qu’il ne répond pas ou ne comprend pas (la réponse arrivant de façon décalée et n’étant pas interprétée comme réponse)
- une difficulté à inhiber suffisamment longtemps la réponse pour pouvoir poursuivre une analyse détaillée de la question.
Il est donc en difficulté devant des consignes complexes, d’autant que certaines composantes de la mémoire sont altérées. Il est important de ne donner qu’une consigne à la fois.

Les niveaux de déficience mentale variables entraînent de grandes différences dans l’âge d’apprentissage de la lecture et cet apprentissage devrait être poursuivi à des âges avancés. Le niveau d’acquisition de lecture est extrêmement variable, certains auront une bonne compréhension de ce qu’ils lisent, d’autres décoderont bien mais auront une compréhension faible ou absente.

La scolarisation d’un enfant présentant un handicap est en général source d’enrichissement et d’ouverture pour les autres élèves de la classe. Elle offre des occasions de se décentrer de soi, de mettre en place des tutorats …
Les situations d’intégration nécessitent, souvent au début et selon les enfants, un accompagnement par un adulte (éducateur, AVS) ou la mise en place d’un système de tutorat par d’autres élèves.

D’après : http://www.integrascol.fr/fichemaladie.php?id=16

 


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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 08:14

Quels symptômes et quelles conséquences ?

 
Il existe dès la naissance une diminution du tonus musculaire ou hypotonie accompagnée d’une certaine hyperlaxité ligamentaire.
Le développement psychomoteur est retardé avec des variations individuelles importantes. La marche est acquise autour de 2 ans en général.
Le visage est plutôt rond avec un nez dont la racine est aplatie. Les fentes des paupières sont orientées en haut et en dehors.
Les mains et les pieds sont plutôt petits et il existe un pli palmaire unique dans 60% des cas. Ce pli palmaire unique existe dans la population ordinaire dans 2% des cas.

Une malformation cardiaque est présente chez 40% environ des personnes mais, à l’âge scolaire, celle-ci ont été opérées ou sont bien tolérées. Ces enfants peuvent parfois souffrir d’une malformation digestive, de troubles hématologiques (leucémies), de maladies auto-immunes (diabète, hypothyroïdie …) .

La taille est normale à la naissance mais la croissance ralentit dans les premières années et la taille définitive est souvent inférieure à la taille normale (en moyenne 1m45 à 1m50 pour les filles et 1m55 à 1m60 pour les garçons).

Sur le plan ophtalmologique, les enfants trisomiques ont plus souvent que les autres des troubles de la réfraction (myopie, hypermétropie) ou de convergence oculaire pour lesquels ils doivent être traités (lunettes, rééducations, opérations)

Certains enfants sont dans leur plus jeune âge, gênés par des infections ORL fréquentes. L’otite séreuse est une complication fréquente qui génère une baisse de l’audition risquant de compliquer les acquisitions langagières si elle n’est pas soignée et surveillée.

L’acquisition du langage et de la parole se fait avec retard. L’évolution est très variable. Certains gardent des troubles de l’élocution importants qui peuvent contraster avec un meilleur niveau de compréhension.

Chez la plupart des enfants trisomiques il existe une déficience intellectuelle. Les compétences sont variables d’un individu à l’autre. Elles sont liées au capital génétique mais aussi à l’éducation, à l’apprentissage, à l’environnement, à la possibilité d’être investi par sa famille et l’entourage, à la constitution d’un projet de vie. Comme pour tous les enfants, les données de QI ne peuvent être correctement interprétées que corrélées à d’autres évaluations (comportementales, adaptatives …).
Chez les enfants trisomiques, les acquisitions se font plus lentement avec des paliers qui paraissent parfois longs et peuvent décourager l’entourage.



D’après : http://www.integrascol.fr/fichemaladie.php?id=16

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 08:13

Comment aider une personne trisomique ?


Une attention particulière doit être portée dans le dépistage des déficits sensoriels associés (vision et audition). D’autres pathologies peuvent majorer les difficultés dues à la trisomie (comme l’hypothyroïdie) et doivent donc être recherchées systématiquement en cas de troubles ou modification du comportement, de repli, de régression des acquis, de fatigabilité. Ces pathologies sont plus fréquentes chez les jeunes avec une trisomie 21 mais peuvent bénéficier d’un traitement, permettant d’éviter un surhandicap.

La prise en charge est pluridisciplinaire et précoce souvent, poursuivie pendant l’enfance et l’adolescence.

La kinésithérapie précoce aidera l’enfant dans sa tonification et à passer les étapes du développement neuromoteur. Elle évitera l’adoption de mouvements délétères pour les articulations, du fait de l’hyperlaxité, comme le passage de la position plat ventre à assis par le grand écart. Le travail de tonification se poursuit au-delà de l’âge de la marche et même encore à l’adolescence. Il s’accompagne d’un travail sur l’équilibre.

Le kinésithérapeute et l’orthophoniste peuvent chacun intervenir pour la tonification bucco-faciale avec les conséquences bénéfiques sur la parole mais aussi sur la mastication et la déglutition

L’orthophonie accompagne aussi l’enfant dans la mise en place de la communication et plus particulièrement dans le développement du langage, et de la parole. Il est nécessaire que des liens s’établissent entre l’enseignant et l’orthophoniste autour ce qui se fait dans chacun des lieux, des difficultés et des compétences propres de l’enfant.
Afin de favoriser la communication et pour pallier le retard de langage et de parole, on pourra utiliser des supports tels que par exemple le français signé (langue française des signes très simplifiée) à condition que ces signes soient appris par l’ensemble des acteurs intervenant autour de l’enfant. Ces signes seront spontanément abandonnés par l’enfant lors de l’acquisition des mots.

La psychomotricité permet d’accompagner l’enfant dans ses interactions physiques et émotionnelles avec son environnement : développement du schéma corporel, tonification, autorégulation …

D’après : http://www.integrascol.fr/fichemaladie.php?id=16

 


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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 08:12

Comment améliorer la vie scolaire des enfants trisomique ?


Il est nécessaire pour ces enfants de concevoir un projet personnalisé de scolarisation (PPS). Celui-ci est régulièrement évalué grâce à la collaboration des différents partenaires du projet.

Les parents appréhendent les périodes d’orientation. Ceci peut être ressenti par l’enfant avec des répercussions sur son comportement et/ou les apprentissages. Dans le cadre du parcours scolaire, ces étapes sont préparées et réfléchies en fonction de l’enfant, de ses compétences, de ses capacités d’adaptation et de ses compétences sociales. Elles impliquent les parents, les rééducateurs, les enseignants, le médecin et le psychologue. afin d’essayer de trouver des orientations et aides adéquates.

Les rééducations sont souvent conduites pendant le temps scolaire. Elles sont effectuées par des rééducateurs libéraux ou par des équipes pluridisciplinaires dans les Services d’Education et de Soins Spécialisés (SESSAD), les Centres d’Action Médico-sociale Précoce (CAMSP) ou parfois les Centres Médico Psycho Pédagogiques (CMPP) …
Ces interventions peuvent être menées en milieu scolaire comme défini dans le PPS.
L’enseignant pourra trouver auprès de ces équipes des informations en cas de besoin.
Les réunions de synthèse, qu’il est important de provoquer même si l’enfant est suivi en libéral, sont le lieu de rencontre de tous les partenaires de l’accompagnement, y compris les enseignants, et permettent souvent de trouver des nouvelles pistes de travail avec cet enfant dont la lenteur dans l’acquisition des apprentissages nécessite persévérance

L’enfant trisomique va souvent se servir du contexte pour la compréhension de consignes. Il fonctionne volontiers par imitation.
Les fonctionnements ritualisés dans la classe peuvent le rassurer. Il faut toutefois faire attention à ce qu’il ne s’y enferme pas.
Les difficultés de motricité fine sont présentes et peuvent être prises en charge lors des rééducations (acquisition de l’opposition du pouce et d’une préhension correcte chez le jeune enfant). L’enseignant pourra trouver une aide auprès des rééducateurs en cas de difficulté particulière dans l’acquisition du graphisme.

Pour la lecture et l’écriture, des méthodes gestuées ou utilisant des pictogrammes peuvent faciliter l’apprentissage. On peut également proposer des supports où les dessins, schémas, viennent illustrer le propos.

La présence éventuelle d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) peut permettre par exemple l’aide à la lecture des textes, consignes, leur compréhension, le passage à l’écrit (dictée à l’adulte pour un enfant qui ne rédige pas du tout).

D’après : http://www.integrascol.fr/fichemaladie.php?id=16

 

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 08:11

La trisomie 21, aussi appelé syndrome de Down est une anomalie congénitale d’origine chromosomique qui se caractérise dans 95 % des cas par la présence d’un chromosome 21 surnuméraire d’où le nom de Trisomie 21 libre. Le diagnostic de Trisomie 21 ne peut être porté sans la confirmation par l’étude des chromosomes ou caryotype.

Le chromosome 21 en plus donne à ces personnes des traits en commun, en général une diminution du tonus musculaire ou hypotonie et une déficience mentale, variables d’un individu à l’autre. Ces traits communs pourraient parfois faire oublier la singularité des personnes trisomiques qui ont aussi les caractéristiques génétiques de leurs familles puisqu’elles héritent des chromosomes de chacun de leurs parents comme tout autre individu. L’éducation permet de faire émerger leurs compétences et leurs singularités. Le QI des enfants atteints de syndrome de Down est extrêmement variable.

Principale cause du retard mental

La trisomie 21 demeure la cause principale du retard mental d'origine génétique chez les personnes déficientes intellectuelles. En France, chaque jour, naît plus d'un enfant porteur de la Trisomie 21.

Malgré la déficience intellectuelle, l'adaptation sociale et scolaire est facilitée par la mise en place d'un accompagnement personnalisé et une adaptation de la pédagogie et des dispositifs de scolarisation. L'espérance de vie des personnes trisomiques augmente régulièrement (aujourd'hui plus de la moitié d'entre elles vivent jusqu'à plus de 55 ans). Ces personnes qui étaient considérées comme inéducables jusque dans les années 70 sont maintenant capables selon leurs capacités de s'insérer dans la société.

Plus d'une naissance par jour

Le nombre de naissance de bébé porteur de trisomie 21 à la naissance a diminué de manière significative dans plusieurs pays depuis la mise en place du dépistage prénatal. En France, la prévalence à la naissance est actuellement de 1/2000 naissances mais demeure très variable. Il naît donc actuellement plus d'un bébé porteur de trisomie 21 par jour dans notre pays. La trisomie 21 concerne indifféremment les enfants des deux sexe. On compte actuellement environ 50.000 personnes trisomiques en France, 400.000 en Europe et 8 millions dans le monde.

Un avenir qui ne peut être prédéterminé

Un enfant porteur d'une trisomie 21, comme tout autre enfant a un avenir qui ne peut être prédéterminé. Parmi les possibilités à l'issue de sa scolarité, il y a l'accès à des formations professionnelles de droit commun ou adaptées, l'accès à l'apprentissage et au travail en milieu ordinaire ou protégé (ESAT ; ex CAT), l'accueil (quand il y a des places) dans des CAJ (Centre Accueil de Jour), dans des foyer de vie…Sans oublier que faute de place disponible, certaines personnes reste dans leur domicile ou celui de leurs parents.


D'après : http://www.fondationlejeune.org/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Down

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 07:38
Loi du 11 février 2005 relative aux personnes handicapées

Les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés menées par le ministère de l'éducation nationale sont renforcées par la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. La loi affirme le droit des élèves handicapées à l'éducation ainsi que la responsabilité du système éducatif comme garant de la continuité du parcours de formation de chacun. Cette loi est applicable depuis le 1er janvier 2006.


Droits reconnus par la loi

La loi du 11 février 2005 fait obligation :

  • d'assurer à l'élève, le plus souvent possible, une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile ;
  • d'associer étroitement les parents à la décision d'orientation de leur enfant et à toutes les étapes de la définition de son projet personnalisé de scolarisation (P.P.S.) ;
  • de garantir la continuité d'un parcours scolaire, adapté aux compétences et aux besoins de l'élève ;
  • de garantir l'égalité des chances entre les candidats handicapés et les autres candidats en donnant une base légale à l'aménagement des conditions d'examen.
De nouvelles instances
  • La Maison départementale des personnes handicapées (M.D.P.H.)
    Sous la responsabilité du président du conseil général, la M.D.P.H. offre un guichet unique pour améliorer l'accueil, l'information et l'aide apportées aux élèves handicapés et à leur famille.

  • La Commission des droits et de l'autonomie (C.D.A.)
    La C.D.A. prend les décisions d'orientation et propose des procédures de conciliation en cas de désaccord. Elle associe étroitement les parents à la décision d'orientation de leur enfant.


Conditions de scolarisation
  • Le parcours de formation de l'élève s'effectue en priorité en milieu scolaire ordinaire. Les modalités de déroulement de sa scolarité sont précisées dans son projet personnalisé de scolarisation
  • l'aménagements des conditions de passation des épreuves des examens et concours pour les candidats handicapés.


Le projet personnalisé de scolarisation

Le projet personnalisé de scolarisation organise la scolarité de l'élève handicapé. Il assure la cohérence et la qualité des accompagnements et des aides nécessaires à partir d'une évaluation globale de la situation et des besoins de l'élève : accompagnement thérapeutique ou rééducatif, attribution d'un auxiliaire de vie scolaire ou de matériels pédagogiques adaptés, aide aux équipes pédagogiques par un emploi vie scolaire.

Chaque parcours de formation doit faire l'objet d'un suivi attentif, particulièrement les transitions entre les niveaux d'enseignement : maternelle, élémentaire, collège, lycée et lycée professionnel ; de même, les conditions d'accès au post bac et l'amorce des parcours vers le supérieur.

L'équipe de suivi de la scolarisation qui comprend tous les intervenants concernés ainsi que les parents d'élèves a désormais l'obligation de se réunir au moins une fois par an pour faire le point sur le parcours de chaque élève.

Des enseignants référents

A partir de la rentrée 2006, tout élève handicapé est désormais doté d'un enseignant-référent qui va le suivre tout au long de son parcours scolaire.
Tous les acteurs de la scolarisation (parents, enseignants, partenaires divers) doivent être en mesure d'identifier clairement l'enseignant référent et de disposer des moyens de prendre contact avec lui.
Cette information doit être transmise par écrit à tous les parents d'élèves de l'établissement scolaire, sans exception, dès le jour de la rentrée ou, au plus tard, dans la semaine qui suit.

Dispositifs AVS (Auxiliaires et autres personnels de vie scolaire)

Au cours de l'année scolaire 2006, 6 078 auxiliaires de vie scolaire (A.V.S.) sont dans les établissements scolaires. 4 640 d'entre eux exercent leurs fonctions de façon individuelle auprès de plus de 13 500 élèves.
Les personnels recrutés sur des emplois vie scolaire (E.V.S.) pour assurer les fonctions d'aide à l'accueil et à la scolarisation des élèves handicapés (A.S.E.H.) continuent d'être mobilisés, de préférence en école maternelle, pour faciliter la tâche des équipes pédagogiques accueillant de jeunes enfants handicapés.



D'après : http://www.education.gouv.fr/

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Présentation

  • : Association GEST et DIM de Cany-Barville
  • : Blog du GEST-DIM de Cany-Barville (Seine-Maritime), association loi 1901 Ayant pour but de contribuer à l’insertion sociale de jeunes porteurs de trisomie 21 et déficients intellectuels modérés. L'association propose une éducation précoce, un soutien à l’intégration scolaire, des activités socioculturelles et sportives ... sur la zone rurale du Pays de Caux.
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